Le mascaret (foro di marea) de la Giudecca est un phénomène naturel qui se produit lors des grandes marées d’équinoxes. Le remplissage brutal du canal de la Giudecca à marée montante produit une haute vague qui remonte le canal d’est en ouest. Surfer le mascaret de la Giudecca est une tradition très ancienne chez les livreurs vénitiens et donne lieu à l’organisation d’une course, « La Marea dei fattorini » ou mascaret des livreurs, autrefois aussi célèbre que la Vogalonga. Le principe de l’épreuve est calqué sur celui de la course des garçons de café, dans laquelle ceux-ci doivent parcourir en tenue et à pied, le plus rapidement possible, un trajet intra-muros en portant un plateau de service avec verres et bouteille sans en perdre le contenu. Le vainqueur de la course du mascaret, qui réunit un très grand nombre de participants venus de toute la Vénétie, est celui dont la barque est arrivée première sans avoir perdu un seul chariot de manutention. Il arrive malheureusement parfois qu’un diable tombe à l’eau, le concurrent étant alors pénalisé et finissant dans les derniers. De là est née l’expression (de dépit) « Au diable l’eau verte ! ».Avec le temps, cette expression a donné naissance à « au diable vauvert », qui signifie être situé très loin, à perpète, et dont l’origine restait - jusqu’à ce jour - méconnue.
La planche est peu conventionnelle. Il s'entraîne à Hossegor ?
RépondreSupprimerLe mascaret (foro di marea) de la Giudecca est un phénomène naturel qui se produit lors des grandes marées d’équinoxes. Le remplissage brutal du canal de la Giudecca à marée montante produit une haute vague qui remonte le canal d’est en ouest.
RépondreSupprimerSurfer le mascaret de la Giudecca est une tradition très ancienne chez les livreurs vénitiens et donne lieu à l’organisation d’une course, « La Marea dei fattorini » ou mascaret des livreurs, autrefois aussi célèbre que la Vogalonga.
Le principe de l’épreuve est calqué sur celui de la course des garçons de café, dans laquelle ceux-ci doivent parcourir en tenue et à pied, le plus rapidement possible, un trajet intra-muros en portant un plateau de service avec verres et bouteille sans en perdre le contenu.
Le vainqueur de la course du mascaret, qui réunit un très grand nombre de participants venus de toute la Vénétie, est celui dont la barque est arrivée première sans avoir perdu un seul chariot de manutention.
Il arrive malheureusement parfois qu’un diable tombe à l’eau, le concurrent étant alors pénalisé et finissant dans les derniers.
De là est née l’expression (de dépit) « Au diable l’eau verte ! ».Avec le temps, cette expression a donné naissance à « au diable vauvert », qui signifie être situé très loin, à perpète, et dont l’origine restait - jusqu’à ce jour - méconnue.
... probablement écrit par un bordelais ! :))
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